La première édition du Festival des arts et traditions Akan (Fata) a été officiellement lancée au Centre culturel de la commune de Sakassou, région du Gbêkê, le mardi 30 janvier 2024, selon une note des organisateurs dont la rédaction www.leselus.info a reçu copie.
Cet événement nourrit l’ambition d’aider à la valorisation des richesses culturelles du peuple akan. Placé sous le thème, “l’adoption des valeurs culturelles et traditionnelles : fondement de l’intégrité et de la prospérité des peuples”, il se tiendra à la Place Henri Konan Bédié de Sakassou, du 1er au 14 juillet 2024.
« Ce festival se veut une plateforme pour célébrer les danses, la musique, les costumes traditionnels, les rituels et les coutumes des Akan. Il permettra ainsi à la communauté de se reconnecter à son héritage culturel et de maintenir vivante cette identité riche », a dévoilé le commissaire général, Djeka Kouadio. Informant que la cérémonie participe à la renaissance africaine, tout en précisant qu’elle met l’accent sur le développement socio-économique, politique et culturel du continent.
Le sous-préfet de Sakassou, Yao Mathurin, a communiqué que le festival est une occasion parfaite, pour les jeunes générations, de renouer avec leurs racines. Mais aussi d’apprendre les traditions et valeurs héritées des ancêtres. Il a encouragé les populations à participer activement aux festivités, en étant fiers de leur héritage culturel. Yao Mathurin a laissé entendre que la préservation des traditions Akan est une responsabilité individuelle et collective.
Le représentant du maire de la commune de Sakassou, Adou Hyacinthe, a, quant à lui, rassuré les organisateurs du soutien de la municipalité. En affirmant que la municipalité fournira tous les moyens nécessaires, en vue du succès de l’événement. Avant d’inviter les habitants à être fiers de leur héritage culturel, de célébrer et protéger les traditions akan, pour les générations futures.
Cette cérémonie d’ouverture a vu la mobilisation des autorités coutumières, religieuses, des représentants des communautés étrangères, des jeunes et des femmes.