Georges Ravoteur, initiateur du carnaval ivoiro-antillais : « Je n’ai pas fait mes adieux au carnaval ivoiro-antillais »

D’organisateur de carnaval à acteur de cinéma, Georges Ravoteur, initiateur et promoteur du Carnaval ivoiro-antillais de Cocody tisse sa toile. Une nouvelle corde à son arc. Dans notre quête d’en savoir un peu plus sur sa nouvelle destination, nous l’avons rencontré pour décortiquer son actualité. Entretien.

Après le carnaval ivoiro-antillais, vous voguez vers une nouvelle aventure. Celle d’acteur de film. Comment cela est-il arrivé ?

J’ai été approché par le réalisateur et metteur en scène antillais, Pierre Laba, assez connu en Côte d’Ivoire. Depuis quelque temps, il me disait : ‘’Georges je voudrais te donner un rôle dans l’une de mes œuvres’’. Je lui ai fait savoir que je me tiens à sa disposition. Et que quand il voudra, il n’a qu’à me faire signe et je me prêterai. Au début, je ne croyais pas trop au projet, puisque les réalisateurs et autres personnels de cinéma disent toujours je vais, je vais… (rires) et généralement on ne voit rien venir. Mais cette fois-ci c’est arrivé et je me retrouve plongé dans cet univers. Depuis mon insertion dans son équipe, c’est la deuxième fois que je tourne avec lui dans la série dénommée « Akwanina ».

Quel sujet traite le film ?

Le sujet qu’il traite tourne autour de deux (2) familles, une antillaise et une famille martiniquaise. Le garçon vient en Côte d’Ivoire et rencontre sa famille ivoirienne. La fille part pour la Martinique et découvre sa famille martiniquaise. Autour d’eux, campent plusieurs personnages. Bref, je ne vais pas me permettre de raconter tout le film, lorsqu’il paraîtra sur les écrans, vous en tirerez l’essence.

Votre rôle ne vient-il pas comme retombées du Carnaval ivoiro-antillais dont vous êtes l’initiateur et promoteur ?

Bien-sûr que je pourrai interpréter que mon rôle d’acteur de cinéma est l’une des retombées du Carnaval Ivoiro-antillais. Je dirai que ce pont culturel que j’ai mis en place entre les Antilles et la Côte d’Ivoire, m’allonge des tentacules dans certains domaines de la société. Et cela me donne la chance de m’accorder des activités après ma retraite professionnelle.

Votre carnaval est à l’arrêt. Comptez-vous le reprendre ou est-ce sa fin ?

Je n’ai pas encore dit mes adieux au carnaval. Pour le moment j’avance dans certains projets. Il va falloir que je réfléchisse peut-être à quelque chose d’autre. Pour le moment ma réflexion n’est pas encore acquise. Il faudrait peut-être que je ramène ce carnaval où il a pris naissance. C’est-à-dire, vu qu’il est né à Bingerville dans ma maison, il me faudrait essayer de nouveau et sûrement après faire mes adieux au carnaval. Parce que je crois que je ne vais pas durer sur la terre jusqu’à 100 ans.

Vous fixez ce retour pour quelle date ?

Il y a les élections en cette fin d’année. Ce qui complique la faisabilité du carnaval. Vous savez, l’événement se prépare sur une année. Et là, nous sommes à cinq (5) mois de la fin de l’année 2023. La Coupe d’Afrique des Nations (Can) se joue aussi en début de l’année prochaine…

Alors va-t-on vous voir apparaître d’autres films ?

Je ne peux le savoir. Actuellement, nous sommes en tournage du feuilleton pour lequel j’ai été sollicité. Pour l’instant, je n’ai pas été contacté pour un quelconque film. A la longue, si ma manière de jouer plaît à des réalisateurs ou des metteurs en scène qui décident de me confier un rôle, après études, je pourrai accepter ou rejeter l’offre. Cependant, on ne sait jamais. Laissons le temps au temps, pour éviter de tirer une conclusion hâtive.

Clément Koffi

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