Le Collectif des Enseignants Hors Education-Formation (Cehef), a tenu son Assemblée générale le 6 janvier 2024. Comme résolution, cette structure plaide auprès de l’Etat pour maintenir 11.004 de ses membres dans le système éducatif.
« Depuis un certain temps, la décision du Conseil des ministres en date du 7 juin 2023, faisant état de l’application effective en ce qui concerne les personnels enseignants hors secteur, des dispositions de l’article 3 du décret n°76-22 du 9 janvier 1976 portant institution d’échelles particulières de traitement en faveur des personnels enseignants est devenue virale sur les réseaux sociaux et crée la psychose au sein du corps enseignant », note Mamadou Soro, président de la Centrale humanisme et porte-parole du Cehef, pour signifier les difficultés que vivent ses camarades.
Il prend à témoin le point 6 du protocole d’accord, qui dit que : « Pour toute nouvelle doléance qu’une partie pourrait formuler lors de la période de la trêve sociale, les parties s’obligent à se consulter et à rechercher un règlement par la voie du dialogue, suivant la notification par la partie diligente à l’autre partie, l’objet du différend né ou susceptible de naître, dans le cadre des comités de dialogue social. Les prises auront force exécutoire pour les parties qui s’obligent à les appliquer ».
Pour régler cette situation, il en appelle à l’Etat. « Nous demandons à l’Etat de maintenir tous les 11 004 fonctionnaires enseignants à leurs postes tout en bénéficiant de leur traitement salarial initial et autres avantages sur le fondement des droits acquis et jusqu’à l’extinction de l’effectif défini », plaide-t-il.
Avant d’appeler au respect des engagements relatifs à la trêve sociale. Il s’agit selon lui des consultations et échanges d’informations, relatifs à la vie du fonctionnaire et de l’agent de l’Etat, et la poursuite effective des travaux du comité consultatif du dialogue social.