A Taï, des acteurs de la société civile préoccupés par les effets éfastes néfastes du changement climatique, ont participé à un panel organisé par la Coordination de la société civile ivoirienne (Csci), le 1er novembre 2023.
Des voix, surtout celles des femmes, se sont fait entendre pour marquer leurs préoccupations face au changement climatique avec son corollaire d’effets néfastes sur l’agriculture.
Pour Estelle Guy, vice-présidente de l’association des femmes du village de Polé Oula, “le changement climatique a causé de nombreux dommages sur les plants d’aubergines, de gombos, de tomates, et de manioc. Bien qu’en pleine croissance, ces plantes présentent des feuilles anormales”.
Les panélistes ont fait remarquer les importantes baisses de rendements, la déforestation galopante, et les difficultés à établir le calendrier agricole fiable et l’irrégularité des saisons, qui agissent négativement sur les cultures.
Ils se disent préoccuper aussi par l’appauvrissement et l’aridité des sols, l’usage abusif des intrants agricoles et la surexploitation des terres.
Donald Polé, responsable d’une association de jeunesse, souhaite pour sa part que des mesures préventives soient adoptées au niveau local. Ce qui, selon lui, pourrait permettre d’atténuer les effets du changement climatique.
« Adoptons tous au quotidien, une utilisation minimale et raisonnable des intrants agricoles, le reboisement contre la déforestation, la protection des aires protégées contre le braconnage, en vue de préserver les services écosystémiques de la faune sauvage et de la flore, qui sont indispensables à la survie de notre communauté humaine », appelle-t-il.
Joachim Gouléi, Coordonnateur régional dans le Cavally de la Csci, souhaite pour sa part qu’un réel engagement citoyen soit fait.
Car, si nous ne prenons garde, même les plus grandes décisions sur lecClimat limat ne pourront pas porter les effets escomptés.