Le lundi 06 novembre 2023, le pôle scientifique et d’innovation de Bingerville a abrité la cérémonie d’ouverture du 2e webinaire sur les services climatiques pour la réduction des risques climatiques en Afrique. L’événement a été inauguré par le Professeur Arsène Kobéa, Directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, au nom du ministre de tutelle, Adama Diawara.
Ce webinaire avait pour objectif de discuter des défis liés à la gestion du surplus d’eau dans un contexte de changement climatique. Selon le professeur Arsène Kobéa, la gestion de l’excès d’eau est d’une grande priorité. Il a souligné que cela devrait inclure des stratégies de réutilisation des eaux usées et des pratiques de conservation de l’eau, telles que l’irrigation efficace et la réduction des fuites dans les systèmes de distribution.
Il a également mis en avant l’importance de l’adaptation aux changements climatiques dans la gestion de l’excès d’eau. Cela implique la mise en place de systèmes d’alerte précoce pour les inondations, l’élaboration de plans d’urgence et la formation de la population pour faire face aux situations d’urgence.
Selon lui, la gestion de l’excès d’eau dans un contexte de changement climatique est un défi complexe qui nécessite une approche holistique. Englobant la lutte contre les inondations, la préservation des réserves d’eau douce et l’adaptation aux changements climatiques.
Stella Gaetani, représentante de l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, chargée de mission pour la Coopération économique et le développement, a souligné l’objectif de ce webinaire, qui est de favoriser un cadre d’échanges scientifiques. A ce propos, elle a exprimé l’engagement de l’Allemagne à collaborer avec l’Afrique occidentale pour aborder ces questions cruciales.
Le Professeur Ballo Zié, président de l’Université Félix Houphouët-Boigny, a quant à lui, mis en lumière l’importance de trouver des solutions pour une gestion efficace de l’excès d’eau dans des situations d’inondations. Indiquant que cela pourrait résoudre des problèmes tels que l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire et le bon fonctionnement des réseaux d’assainissement.