Deux commissions chargées des frontières Côte d’Ivoire-Ghana, ont sensibilisé les populations de Newtown au Ghana et Noé en Côte d’Ivoire.

L’objectif de cette sensibilisation est de permettre aux populations frontalières des deux pays, d’être mieux impliquées dans le processus de mise en œuvre des activités de réaffirmation des frontières terrestres entre les deux pays. C’est ce qu’ont fait conjointement la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (Cnci) et la Commission des frontières du Ghana (Ghbc), les 23 novembre à Newtown au Ghana et 24 novembre 2023 à Noé en Côte d’Ivoire. 

La mission a consisté à informer et à sensibiliser les autorités administratives, coutumières, militaires, préfectorales, militaires, ainsi que les populations des deux pays sur le démarrage des activités premières et nécessaires, avant la réaffirmation des frontières terrestres communes. Il s’agit de la reconnaissance et des relevés topographiques des bornes sur 150 kilomètres. 

Pendant la sensibilisation, Diakalidia Konaté, Secrétaire exécutif de la Cnfci et le général Emmanuel Kotia, Coordonnateur national de la Ghbc ont plaidé auprès des populations concernées pour quelle s’impliquer véritablement dans le processus. En accompagnant efficacement la phase opérationnelle de ces activités de réaffirmation. 

« Ces séances de sensibilisation sont très importantes pour les deux commissions. Car, les bornes datent de plus d’un siècle et sont éloignées les unes des autres. De plus, avec la même langue locale, les mêmes pratiques culturelles et d’autres intérêts communs, il y a lieu de faire en sorte que les acquis culturels soient préservés. C’est pourquoi, l’accompagnement de tous est souhaité. », a expliqué Diakalidia Konaté. 

Pour général Emmanuel Kotia, « Newtown est un point important, car c’est la ville qui abrite le piquet qui marque la délimitation entre les deux pays ». Il souhaite donc pour sa réussite que les populations frontalières maintiennent les bonnes relations tissées il y a de nombreuses années. 

Dans leur conclusion, les deux autorités ont invité les populations à cultiver la paix et la cohésion sociale. Conseillaant de recourir aux autorités compétentes, chaque fois qu’un problème surviendrait. Et ce, pour maintenir les acquis du bon voisinage.