Dans le cadre de l’examen du budget 2024, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, était face à la Commission des Affaires économiques et financières (Caef) de l’Assemblée nationale, le 7 novembre 2023.
Après avoir justifié le contenu du budget de son ministère et répondu aux interrogations des membres de la Caef, le ministre a pu obtenir, à l’unanimité des députés présents, l’adoption de son budget.
Le total du budget du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité s’élève à 682.839.684.052f Cfa. Cette somme est répartie en 6 programmes. Ce sont : programme 1 : Administration générale (80.636.836.127f Cfa) ; programme 2 : Sécurité intérieure (178.153.789.060f Cfa) ; programme 3 : Décentralisation (134 313 815 653 francs Cfa) ; programme 4 : Administration territoriale et identification (67.683.664.932f Cfa) ; programme 5 : Protection civile (13.436.578.280f Cfa) et enfin, programme 6 : Comptes spéciaux du Trésor (208.615.000000f Cfa).
Pour le ministre, ce budget va permettre à abattre de nombreux défis, tant au niveau de l’Intérieur qu’à la Sécurité.
Les problèmes, telle la dotation des agents sur le terrain en matériels adéquats, la construction de postes de police à des endroits présumés à risques, pour plus de sécurité, ainsi que la lutte contre la consommation de la drogue et l’orpaillage illégal, ont été l’objet d’inquiétudes de certains députés.
Aux dires de Vagondo, 80% des sites d’orpaillage clandestins ont été démantelés. La lutte contre le trafic et la consommation de drogue, commencent par la maison, par le canal des parents des enfants.
Le ministre a expliqué par ailleurs que son département s’inscrit dans sa politique d’efficacité, des missions subventionnées dans une vision stratégique, dont les grandes lignes de la période 2024-2026 se déclinent en 5 objectifs globaux.
Il s’agit de l’amélioration de la gouvernance du ministère, la contribution à la sécurité des personnes et des biens, la promotion de la politique de sensibilisation, le renforcement du processus de gestion des circonscriptions administratives et l’identification des cultes et enfin l’amélioration de la protection civile.