Le Projet d’appui au renforcement des institutions de contrôle de la Côte d’Ivoire (Pacc), financé par l’Union européenne (Ue) et lancé en février 2021, a atteint son terme avec succès.
La cérémonie de clôture, présidée par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a réuni le mardi 13 décembre 2023 des dignitaires importants, dont Mme Franscesca Di Mauro, Ambassadrice de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, des représentants du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi que le Directeur général d’Expertise France, Alexandre Foulon.
A cette occasion, le ministre Adama Coulibaly a souligné l’alignement du Pacc avec la réforme des finances publiques ivoiriennes, mettant en exergue son impact sur le contrôle interne et externe, l’audit interne et la lutte contre la corruption. Il a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus, saluant le projet pour sa contribution significative au renforcement des capacités institutionnelles, à la transparence, et à la coordination entre différentes entités.
Évoquant l’importance stratégique de la réforme du contrôle, le ministre a assuré les partenaires de l’engagement gouvernemental à pérenniser les acquis du Pacc. Il a plaidé en faveur du maintien des niveaux de compétence acquis, de la mise en place d’un mécanisme de suivi, et a exprimé le désir d’un futur accompagnement de l’Union Européenne.
Mme Franscesca Di Mauro a souligné, quant à elle, l’importance du Pacc pour l’Union européenne, notant son coût de 1,8 millions d’euros. Elle a mis en avant les améliorations apportées à l’efficacité, à la transparence et à la redevabilité dans la gestion des Finances publiques, soulignant le rôle clé du projet dans la lutte contre la corruption.
Alexandre Foulon, Directeur général d’Expertise France, a assuré que l’engagement de son groupe envers le renforcement de la gouvernance et de la transparence ne s’arrêtera pas avec la fin du Pacc. Le projet, mis en œuvre par Expertise France, s’est concentré sur l’opérationnalisation des instances de contrôle interne et externe, contribuant ainsi à la consolidation du dispositif national de lutte contre la corruption.