Dans le cadre de l’examen du budget de l’année 2024, Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, a fait adopter, à l’unanimité des membres de la Commission des Affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, les 443.936.563.735f Cfa du budget de son ministère, le 8 novembre 2023. Ces chiffres sont les crédits ouverts pour ce ministère.
Huit programmes sont contenus dans ce budget. A savoir : l’administration générale (179.891.166.637f Cfa) ; du Trésor et la Comptabilité publique (6.287.796.128f Cfa) ; des Douanes (15.783.029.136f Cfa) ; des Impôts (16.555.741.949f Cfa) ; du Budget (47.848.253.140f Cfa) ; des Marchés publics (3.475.611.620f Cfa) ; Gestion des Financements et les Comptes spéciaux du Trésor.
Pour ce qui est du programme annuel de ce ministère qui a occasionné ce budget, le ministre note qu’il s’articulée autour de 3 grands points. Il s’agit de la politique du ministère, comprenant les objectifs et les orientations, le bilan des réalisations et le projet de budget 2024.
Quant aux objectifs globaux, ils sont cinq. Assortis d’indicateurs de performances, dont les objectifs consistent à optimiser la gouvernance de l’administration économique et financière. Avec comme indicateurs de performance, le taux de réalisation des activités du Plan d’action opérationnelle du ministère.
Il y a aussi la gestion des ressources publiques et la supervision du secteur financier, avec comme indicateur le taux de mobilisation des ressources publiques assignées au Trésor. Accroître les recettes douanières, avec un taux de réalisation des objectifs de recettes comme indicateur ; mobiliser les ressources fiscales intérieures de l’Etat, avec indicateur taux de réalisation des objectifs de recettes et renforcer la transparence et la gouvernance dans la gestion budgétaire avec trois indicateurs.
Comme résultats attendus, il y a la gouvernance des finances publiques qui sera considérée comme renforcée ; la mobilisation des ressources douanières fiscales et non fiscales qui sera accrue ; les financements nécessaires à l’action gouvernementale qui seront mobilisés ; la Trésorerie et la Comptabilité publique qui seront gérées de façon optimales et fiables.
Quant au secteur privé, il sera soutenu et le climat des affaires amélioré. Enfin, la gouvernance des marchés publics sera renforcée et les délais de passation des marchés seront aussi maîtrisés.