La deuxième édition des Journées de l’opportunité et de motivation de la Jeunesse (Jomj) s’est tenue du 28 au 29 septembre 2023. A l’occasion de cette rencontre, des jeunes ont été instruits sur les conditions de création d’une entreprise. Ce rendez-vous des acteurs du monde des affaires a eu lieu à la salle « Kodjo Ebouclé » du palais de la Culture, sis à Abidjan, Treichville.
Le panel inaugural a porté sur le thème, « Amélioration de l’environnement des affaires, encadrement et accompagnement des PME et l’accès au financement : où en sommes-nous ? ». Il a été animé par le Directeur de la croissance et du développement des affaires, Petites et moyennes entreprises, Entreprises de tailles intermédiaires (PME / ETI Côte d’Ivoire), Yoda Mamadou. Il avait pour collaboratrice, le coordonnateur intérimaire du guichet unique des formalités des entreprises au Cepici, Sylviane Aolio.
Leur exposé a permis à l’assistance de comprendre que la mise sur pied d’une entreprise repose sur quatre étapes. Il s’agit de la décision ou l’idée d’entreprendre, se rendre au Cepici, pour des conseils juridiques. Le projet requiert également la vérification de la dénomination de l’entreprise, pour s’assurer qu’aucune autre structure ne porte le nom. Avant la création proprement dite.
Les experts ont insisté sur la nécessité d’avoir un registre de commerce, une législation fiscale. Pour ceux qui désirent se mettre en groupe, ont-ils sensibilisé, il importe de s’associer avec des personnes connues, qui partagent la même vision. Les panélistes ont dit qu’il est convenable de déclarer la société, à partir du moment où elle génère de la valeur.
Ils ont rassuré que la création peut se faire en 24h, voire en 2h, s’il n’y a pas de problèmes majeurs, surtout la création en ligne. Les deux conférenciers ont argumenté que pour un début, tout entrepreneur bénéficie de deux ans de relaxe, sans payer l’impôt. Sans manquer de signifier que le Cepici et Côte d’Ivoire Pme se tiennent à leur disposition. Leur rôle étant d’encadrer les entrepreneurs, les aider à trouver le financement nécessaire.
Le conseiller technique, Coulibaly Souleymane, représentait le parrain, le Directeur général de la promotion des Pme et de l’Artisanat, Yao Silvère Konan, à la cérémonie d’ouverture. Il a fait savoir que « ces journées revêtent une importance capitale. Dans la mesure où ces genres de forum permettre d’échanger, de débattre autour des questions liées aux réalités des jeunes. Surtout en termes d’employabilité, de recherche de financement pour leurs projets », Coulibaly Souleymane a mis en avant que leur accompagnement demeure une préoccupation du gouvernement. En effet, a-t-il développé, les jeunes représentent « la plus grande partie de la population ». En soutenant leur autonomisation, a poursuivi Coulibaly Souleymane, ils pourront aider au développement économique et social du pays.
La commissaire générale des Jomj, Djité Blanche, a mis l’accent sur la portée de l’événement. « Il est important d’encourager les jeunes à réaliser leurs rêves, développer leurs compétences. La vie d’un pays repose sur sa jeunesse. Nos jeunes l’ont compris. D’où l’initiative des Jomj », a-t-elle motivé. Invitant les jeunes à s’informer auprès des structures compétentes.
Elle était entourée de ses collaborateurs dont son adjoint Lanciné Gbon Coulibaly. Il a exprimé que « l’objectif est de faire en sorte que nous ayons une jeunesse consciente et actrice de son développement. La finalité étant de toucher toutes les couches, personnes soucieuses de leur indépendance. Surtout qui désirent créer de la richesse, apporter un plus à l’Etat ».
L’édition 2023 des Jomj a été meublée de panels, conférences. Des personnes en quête d’emploi, des porteurs de projets, des étudiants, des patrons d’entreprises, etc. issus d’Abidjan et de l’intérieur du pays étaient présents. Le panel inaugural avait pour modérateur Jean-Louis Boua, directeur exécutif de la fondation Magic System.